Yangon (Rangoun)

Yangon était autrefois connue sous le nom de Rangoon. C’est une ville emblématique de la Birmanie est l’héritière d’une histoire complexe et douloureuse. Avec une superficie de 598,75 km², elle est située au confluent de la rivière Yangon et de la rivière Bago. Fondée au 6e siècle sous le nom de Dagon, la ville a été renommée Yangon, ce qui signifie fin de la lutte, au 18e siècle. Elle a servi de capitale de la Birmanie jusqu'en 2006 et reste le cœur économique et culturel du pays.

L'histoire de Yangon

Fondée au 6e siècle en Birmanie par les Môns sous le nom de Dagon, Yangon (anciennement Rangoon) était à l'origine un petit village de pêcheurs autour de la pagode Shwedagon. Conquise en 1755 par le roi Alaungpaya, elle fut rebaptisée Yangon, mais subit des dommages considérables lors de l'incendie de 1841 et du bombardement britannique pendant la Seconde Guerre anglo-birmane en 1852.

Intégrée au Raj britannique, Rangoon devient la capitale avec une infrastructure et des services publics comparables à ceux de Londres au début des années 1900. Les Britanniques y introduisirent un système éducatif occidentalisé et établirent plusieurs universités.

La ville est un important port d'émigration, mais elle est gravement touchée par des catastrophes naturelles en 1930 et l'occupation japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Après l'indépendance, la population devint majoritairement birmane, bien que les Anglo-Birmans, Indiens et Chinois y aient été nombreux auparavant.

En 1989, le gouvernement militaire rebaptisa la ville Yangon, ce fut un changement très controversé. Malgré la destruction d’édifices coloniaux dans les années 1990-2000, Yangon conserve le plus grand ensemble d'édifices coloniaux en Asie du Sud-Est. La ville a accueilli le World Buddhist Summit en 2004, mais a perdu son statut de capitale en 2005 au profit de Naypyidaw. Depuis 2006, des mesures de sécurité strictes sont en place.

L'environnement

Yangon est une ville qui a su conserver son patrimoine colonial tout en s'ouvrant à la modernité. Ses rues bordées d'arbres et ses parcs verdoyants s’animent lorsque vous vous approchez de ses marchés et de ses quartiers commerciaux.

La ville vous dévoile un mélange intéressant d'influences birmanes, britanniques, chinoises et indiennes, visibles dans son architecture, sa cuisine et sa culture. Longtemps appelée Rangoon, la ville la plus riche en édifices coloniaux de l'Asie du Sud-Est a connu des changements majeurs après le coup d'État militaire de 1962.

Son développement est modeste par rapport aux autres grandes métropoles asiatiques. La ville a récemment vu un essor dans la construction grâce à des investissements étrangers, notamment de Singapour et de Chine. De nombreux bâtiments résidentiels et commerciaux ont été reconstruits ou rénovés. Néanmoins, les zones périphériques restent pauvres.

Rangoon est un centre commercial important. La ville abrite la plus ancienne université de Birmanie, ainsi que plusieurs édifices bouddhistes et musées. Malgré l'évolution moderne, elle conserve des traces historiques dans ses sites bouddhistes anciens et son architecture coloniale.

L'aéroport international de Mingaladon est situé près de la ville. Il facilite le tourisme, malgré les difficultés de la circulation routière et les restrictions sur les véhicules importés.

À voir & À faire

Yangon est un trésor délicat du Myanmar. La cité invite les globe trotters à un voyage à travers des sites emblématiques qui mêlent spiritualité, culture et détente. Voici ce que vous pouvez voir et faire dans la ville qui se nommait auparavant Rangoon :

• La pagode Shwedagon : un sanctuaire doré qui évoque la contemplation et l'histoire birmanes.
• Le marché Bogyoke Aung San : c’est un kaléidoscope de couleurs et de créativité, idéal pour acheter des souvenirs.
• Parc Kandawgyi : cet écrin de verdure offre une évasion paisible et des panoramas enchanteurs.
• Centre-ville colonial : flânez dans les ruelles chargées d'histoire et admirez l'architecture qui raconte le passé colonial de la ville.

Chaque coin de Yangon représente un chapitre de l'histoire birmane et attribue aux visiteurs une myriade de sentiments. De la majesté spirituelle de la pagode Shwedagon à l'effervescence du marché Bogyoke Aung San, en passant par la tranquillité du parc Kandawgyi et le charme du centre-ville colonial, Rangoon est une ville qui captive et émerveille.

Conseils pratiques

Pour optimiser votre immersion dans cette ville incroyable, utilisez les taxis ou les bus locaux pour vous déplacer. Yangon offre une large gamme d'hébergements, des hôtels de luxe aux guesthouses abordables, vous trouverez facilement un hôtel.

Enfin, la meilleure période pour visiter la ville est de novembre à février. C’est le moment idéal pour éviter la chaleur intense et la saison des pluies.

Les 5 raisons de visiter Yangon

Vous hésitez encore ? Alors, voici 5 bonnes raisons de s’y arrêter :

• Une architecture historique somptueuse : admirez l'unique mélange coloniale et moderne des bâtiments.
• Des traditions à découvrir : immergez-vous dans la richesse culturelle de la Birmanie !
• Une gastronomie unique : dégustez une cuisine haute en saveurs influencée par diverses cultures.
• Une vie urbaine animée : laissez-vous conquérir par l'énergie des marchés et des rues de Yangon.
• Sites religieux : explorez des temples et des pagodes d'une beauté et d’une spiritualité exceptionnelles.

Le meilleur moment pour y aller

Lorsque le climat est plus frais et sec, c’est la période idéale pour visiter Yangon, soit de novembre à février. C'est le moment parfait pour découvrir la cité confortablement, sans la chaleur étouffante ou les averses de la mousson.

Yangon est une ville magnétique et selon un proverbe ancien birman Myittar shin, kyay zu shin qui signifie : l'amour et la gratitude sont éternels. Chaque pas sur ces terres ancestrales est un rappel de la beauté et de la fragilité de notre monde. C'est avec cette même philosophie que Trace Directe s'engage à proposer des expériences de voyage uniques et respectueuses avec des itinéraires personnalisés qui vous connectent profondément aux communautés locales.