La politique en Equateur

La République de l'Équateur profite d’une économie diversifiée, qui n’est pas sans faire face à de nouveaux enjeux. Le pays est confronté à des challenges qui le poussent sans cesse à devoir se réinventer, tant sur le plan politique, qu’environnemental, commercial, sociétal et législatif. Découvrez le fonctionnement interne de l'Équateur.

Le régime politique de l’Équateur

L’Équateur est une République démocratique qui fonctionne avec un régime présidentiel. Le président de l’Équateur est élu pour quatre ans. Le système du pays se base sur sa Constitution, adoptée en 2008. L’État est divisé en plusieurs provinces, elles-mêmes administrées par un gouverneur.

L’Équateur souffre, depuis quelques années, d’une situation économique et sociale précaire. Le gouvernement se trouve face à de nombreux défis. Parmi eux se trouvent l’amélioration du dispositif de santé, la transition écologique, la baisse du taux de chômage et de pauvreté. L’État doit aussi lutter contre la crise migratoire, ainsi que se pencher sur la création d’une unité nationale, qui semble encore fébrile. Prenons en exemple les réclamations insistantes des peuples indigènes, qui représentent près d’un quart de la population, et qui souhaitent un système équitable pour tous.

L’économie du pays et PIB

En 2021, le PIB de l’Équateur se montait à quelque 106 milliards de dollars américains, pour 17 millions d’habitants. Le pays était ainsi considéré comme la septième économie latino-américaine, grâce, en partie, à un secteur exportateur actif.

L’Équateur commercialise principalement le pétrole, exploité au cœur de l’Amazonie. Il demeure, en effet, le deuxième vendeur d’Amérique du Sud de cet « Or noir ». Mais cela implique de subir sans arrêt les fluctuations des prix de cette huile minérale, à l’international. L’Équateur tire aussi profit de ses ressources minières, avec la présence d’or, d’argent et de cuivre dans ses sols.

De même, le pays se base sur le marché des produits de son agriculture, tels que la crevette, qui équivaut, après le pétrole, à sa principale opération commerciale. À cela s’ajoute la banane, qui symbolise quelque 18 % de ses exportations, et le cacao équatorien, réputé l’un des meilleurs du monde. C’est également le cas des roses, sans oublier l’importance du café et des fruits exotiques dans ce commerce.

Enfin, la destination peut se fier au tourisme international, grâce aux paysages et activités variés qu’elle propose et qui attirent toujours plus de visiteurs.

Cette situation reste cependant fragile, face à toutes ces exploitations intensives qui menacent les espaces naturels, et à terme, l’économie en elle-même.

Les droits de l’homme

Depuis 1969, l’Équateur a accepté le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, et un peu plus tard, la Convention américaine relative aux Droits de l'Homme. Ces deux traités valent comme lois en Équateur et apportent ainsi un cadre, malgré des faux pas au cours de l’histoire.

Depuis 2008 et l’adoption de la Constitution de l’Équateur, plusieurs avancées sont également à souligner dans le cadre du respect des Droits de l’Homme. Entre autres, les populations autochtones et indigènes bénéficient aujourd’hui de plus de visibilité et d'inclusion, ainsi que d’une plus grande écoute quant à leurs revendications.