La population aux États-Unis

Ouverture d’esprit, prise d’initiative, affirmation de soi… La mentalité des États-Unis est unique en son genre.

Elle doit notamment sa spécificité à sa population très variée, qui prend racine dans une Histoire profonde.

Véritable terre promise, les USA doivent beaucoup à la variété de leur population en matière d’originalité.

TraceDirecte vous emmène outre-Atlantique, pour vous faire découvrir la nature unique de la population États-Unienne.

L’Histoire des États-Unis

Ce qui fait la particularité des USA, c’est avant tout leur Histoire. Découverts sur le tard, ils ont été placés sous la responsabilité de l’Angleterre.

C’est ainsi qu’entre 1607 et 1732, pas moins de treize colonies anglaises sont fondées en Amérique.

Toutefois, au fil des années, la population des États-Unis rechigne à payer des taxes parfois exorbitantes à la Grande-Bretagne. C’est ainsi qu’en 1776, suite à la Boston Tea Party, est signée la Déclaration d’Indépendance (après la fameuse Guerre d’Indépendance américaine).

C’est pourquoi de nos jours, le 4 juillet est la fête nationale des USA.

Peu à peu, le pays s’organise.

Réparti sur plus de 13 États, l’organisation se trouve au fil des années. Ce n’est qu’en 1787 que des représentants de chaque État se rassemblent pour rédiger et signer la Constitution Américaine.

C’est cette Constitution qui pose les règles à respecter à l’échelle fédérale.

En interne, les États conservent une très bonne indépendance afin de pouvoir gérer leurs territoires à échelle plus locale.

Malgré l’innovation et la modernité dont font preuve les USA, des problématiques majeures règnent alors au sein de la population.

L’esclavage bat son plein, de même que la ségrégation. On observe une opposition drastique entre les États du Nord qui souhaitent l’abolition de l’esclavage, et les États du Sud qui ont des idées diamétralement opposées.

Cette opposition donnera plus tard lieu à la Civil War, qui sera remportée par les États du Nord en 1860.

C’est ensuite au début du XXème siècle que les États-Unis entament une urbanisation de masse, devenant petit-à-petit la plus grande puissance mondiale.

Le petit + de Trace Directe :

C’est notamment suite à la première Guerre Mondiale et à la deuxième Guerre Mondiale que l’Amérique du Nord devient une hyperpuissance.

Les tribus indiennes des États-Unis d’Amérique

Toutefois, avant que les colonies britanniques ne s’installent aux USA, il y avait déjà des populations présentes sur place.

Il s’agissait des Amérindiens, vivant dans plus de 1 000 tribus différentes d’après le Bureau des Affaires Indiennes.

Chaque tribu indienne avait ses traditions, mais également ses propres territoires.

Aujourd’hui encore, on retrouve de nombreuses tribus indiennes sur le territoire des USA. Toutefois, leur nombre a grandement diminué, de même que leur population. Il est ainsi rare de trouver des tribus comptant plus de 50 000 Indiens.

Mais certaines tribus perdurent, comme les Sioux, les Navajos, les Pueblos, les Cheyennes, les Cherokees, les Comanches, les Iroquois, les Apaches et les Mohaves.

Ces tribus indiennes vivent souvent dans des réserves, où leur manière de vivre peut être préservée dans le respect des traditions qui sont les leurs.

La langue officielle aux États-Unis

Autant de tribus indiennes et de diversité entraîne forcément une grande variété de langues ! Ainsi, on en recense plus de 381 réparties sur le territoire des USA.

Mais en ce qui concerne la langue officielle, il s’agit tout simplement de la langue universelle : l’anglais.

Héritage de l’empire colonial, l’anglais est parfaitement maîtrisé par plus de 97% de la population.

Légèrement différent de l’anglais britannique, l’anglais américain possède des règles d’orthographe et de prononciation qui lui sont propres.

Toutefois, afin de laisser place à la personnalité individuelle étatique, le gouvernement fédéral États-Unis laisse la possibilité à chaque État de choisir une seconde langue officielle.

C’est ainsi qu’à Hawaï, si la première langue reste l’anglais, la deuxième langue n’est autre que l’hawaïen.

La culture aux États-Unis

Par ses racines, la culture des États-Unis était à l’origine très influencée par la culture européenne, et surtout la culture anglaise.

C’est notamment pour cette raison (et par son passé colonial) que l’on trouve des traces de divers pays européens dans l’architecture et l’organisation des États fédérés.

Ainsi, la culture américaine est un véritable melting-pot des cultures européennes, afro-américaine, amérindienne, latino-américaine et polynésienne.

C’est grâce à ces inspirations bariolées qu’aujourd’hui, avec la mondialisation, la culture des USA est une véritable référence !

Que ce soit dans le domaine social, culturel, musical, cinématographique, culinaire ou artistique, la culture américaine inspire de nombreux autres pays. Créateur de tendances, le continent américain est une référence partout dans le monde depuis des dizaines d’années.

Les amateurs de la culture américaine apprécient particulièrement les valeurs de liberté, de prise d’initiative et de responsabilité personnelle qu’elle prône.

La religion aux États-Unis

Pour finir, afin de connaître en profondeur le fonctionnement des États-Unis, il est indispensable de se pencher sur des questions de religion.

Bien que l’Église et l’État soient séparés, depuis 1956, la devise nationale n’est autre que “In God We Trust”.

Les USA sont un pays très chrétien, puisque plus de 70% des Américains affirment l’être.

Mais comme toujours, avec autant d’États fédérés et une telle diversité de population, on retrouve de nombreuses autres religions. Ainsi, 47% des Américains affirment être protestants, 21% sont catholiques, et 6% suivent les dogmes d’une religion non-chrétienne (religion juive, musulmane, bouddhiste…).

On constate également que le pays laisse une grande liberté de culte à sa population. Les sectes sont bien moins réglementées qu’en France ou en Europe. Certaines sectes sont même reconnues comme égales à l’Église.

C’est par exemple le cas des Témoins de Jéhovah (près de 2 millions de fidèles), de l’Église de la Scientologie, ou encore de l’Église Adventiste du Septième Jour.