L’Ouzbékistan en bref

Entre Asie et Orient, l’Ouzbékistan peut se targuer d’être un véritable carrefour culturel. Passé entre les mains de multiples empires à travers les siècles, l’Ouzbékistan est aujourd’hui un pays riche en histoire, à la culture diverse et variée, et également doté d’un patrimoine architectural remarquable. Trace Directe vous emmène à la découverte du joyau de l’Asie centrale.

Où se trouve l’Ouzbékistan ?

Situé en plein cœur de l’Asie centrale, l’Ouzbékistan est un pays enclavé entre le Kazakhstan, le Turkménistan, le Tadjikistan, l’Afghanistan et le Kirghizistan. Aux confins de différentes civilisations, l’Ouzbékistan est riche d’un patrimoine historique et culturel, avec pour influences les religions chrétiennes, bouddhistes ou encore musulmanes. Ex-pays de l’URSS, il porte également l’héritage de la culture slave, le russe y étant couramment parlé.

Quelle est la capitale de l’Ouzbékistan ?

Tout à l’est du pays, Tachkent la plus grande ville d’Asie centrale, se situe juste derrière Moscou, Saint-Pétersbourg et Kiev en termes de nombre d’habitants (elle en comptabilise environ trois millions). Avec plus de deux mille ans d’histoire au compteur, la capitale offre un contraste saisissant entre ses bâtiments modernes et traditionnels. En plein cœur de la Route de la Soie, Tachkent est depuis toujours un carrefour stratégique pour le commerce et les échanges culturels. Tour à tour dominée par les Turcs, les Perses, les Grecs, les Arabes ou encore les Russes, la capitale est un véritable melting-pot aux influences multiples.

Dévastée par un terrible tremblement de terre en 1966, la reconstruction de Tachkent se fit sous l’égide de l’Union Soviétique, lui conférant ainsi son aspect actuel : larges avenues, jardins luxuriants et monuments à la gloire du pays. Aujourd’hui la capitale arbore de multiples facettes, embarquant les voyageurs à la découverte de constructions modernes et de paysages mythiques, à l’image de la place Tamerlan, le musée des Timourides ou encore le célèbre quartier de « Broadway ».

Quelles sont les principales villes de l’Ouzbékistan ?

En dehors de la capitale et de ses trois millions d’habitants, d’autres villes se distinguent par leur population, mais également par leur riche patrimoine culturel et architectural.

• Samarcande : deuxième ville la plus importante du pays, réunit près de 600 000 habitants en son sein. Fascinante et éblouissante, la ville de Samarcande recèle les plus beaux trésors du pays. Également appelée « l’étoile de la terre » ou le « visage du monde », elle fut également l’une des étapes les plus importantes de la Route de la Soie. On y retrouve la célèbre place Registan et ses trois médersas (écoles coraniques) ou encore l’imposant mausolée Gour Emir.
• Boukhara : cette ancienne cité perse fut le cœur économique et culturel du pays durant de nombreux siècles, en témoignent ses 350 mosquées et centaines de médersas. Ce véritable musée à ciel ouvert vaut le détour pour la citadelle d’Ark, le minaret de Kalyan ou encore le mausolée des Samanides.
• Khiva : autre joyau de l’Ouzbékistan, la ville de Khiva a la particularité de ne compter aucun habitant, une décision prise par le gouvernement afin de préserver ses monuments. Tout à l’ouest du pays, Khiva attire chaque année des milliers de visiteurs, venus découvrir la médersa Mohammed Amin Khan, le minaret de Kalta Minor ou la porte de Palvan Darvoza.

Et pour les plus curieux, ou ceux qui souhaitent prolonger leur périple, les villes de Chakhrisabz ou de Noukous offrent, elles également, une histoire passionnante et des monuments relatant le passé de l’Ouzbékistan.

Quelle est la superficie de l’Ouzbékistan ?

De taille moyenne, l’Ouzbékistan s’étend sur près de 448 900 km², soit 1 425 km d’est en ouest et 930 km du nord au sud. Entouré par cinq pays que sont le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Afghanistan, le Turkménistan et le Kazakhstan, le pays est totalement enclavé dans les terres. Plutôt plat et couvert à 80 % par le désert de Kyzylkoum, l’Ouzbékistan est traversé par deux fleuves : le Syr-Daria et l’Amou-Daria. Il partage également la mer d’Aral avec le Kazakhstan, mais cette dernière subit un désastre écologique sans précédent et a vu sa surface diminuer de moitié (de 68 000 à 34 000 km²) en seulement un demi-siècle. Elle devrait même disparaître d’ici 2025 causant ainsi de nombreux problèmes pour l’irrigation de la culture de coton.